Methode et calcul de l’amortissement degressif
Lors d’un investissement au nom de votre entreprise, c’est l’actif du bilan qui est pris en charge et non pas la valeur de l’achat du bien. Chaque année, vous devez réaliser une dévaluation de la valeur des biens immobiliers. C’est ce qui s’appelle amortissement. Il s’agit d’une mode d’amortissement fiscal dont l’usage est obligatoire pour la société.
Amortissement dérogatoire : définition
Pour information, l’amortissement se présente sous deux modalités : le linéaire et le dégressif ou dérogatoire. Le dégressif est une pratique de l’amortissement sur les biens mobiliers et immobiliers en un an. Il consiste à amortir au plus vite les biens d’une entreprise pendant les premières années d’existence.
Les immobiliers amortissables par cette modalité
Les entreprises IS ont le droit d’amortir les propriétés immobilières en suivant le barème dégressif. De même pour celles qui sont à l’impôt sur les sociétés ou impôts sur le revenu avec un titre BIC, elles ont ce droit. Il est accessible aux immobiliers non usagés avec un délai qui ne dépasse pas 3 ans. Les biens concernés sont les outils pour la construction industrielle, le transport et la transformation.
Cette méthode concerne tous les outils de manutention, les investissements dans les mobiliers, les établissements et bâtiments ayant une ancienneté de 15 ans maximum. Elle inclut également les satellites de communication, les installations de stockage, les bâtiments et les équipements hôteliers.
Calcul de l’amortissement en comptabilité
Normalement, les réglementations comptables ne privent pas la pratique en mode dérogatoire. Cependant, ce mode ne porte aucun fondement. En plus, il n’y a aucune illustration de la mesure précise d’usage des incitations économiques de l’immobilisation.
Une comparaison du montant d’amortissement en mode dégressif avec celui du linéaire est nécessaire. Si l’annuité linéaire est supérieure à l’annuité dégressive, les amortissements de ce dernier vont subir une relance.
Pourquoi choisir ce mode d’amortissement ?
Pourquoi choisir le dégressif à la place de celui du linéaire ? Il y existe de nombreuses bonnes raisons pour privilégier cette option. Son plus grand atout est son montant qui peut être déduit lors de l’acquisition. En effet, le coefficient appliqué repose sur la capitalisation comptable. Ce coefficient n’est pas calculé sur la valeur de l’inscription.
Le nombre de coefficients repose sur le délai de l’achat de l’immobilier. Pour les biens avec une ancienneté de 3 à 4 ans, le coefficient est de 1,5. Pour ceux qui ont entre 5 à 6 ans, c’est 1,75. Et pour la durée de vie de 6 ans, c’est 2,5.
Comment faire le calcul ?
L’évaluation ne touche que les immobiliers neufs et non usagés sauf pour les équipements rénovés, les biens obtenus à l’aide de la conquête des opérations assimilées pour les biens achetés à cause d’une transmission d’entreprise. Vous effectuez le calcul avec le nombre de mois complets. Cela signifie que vous commencez l’estimation à partir du jour du mois sur lequel le bien immobilier est acquis.
Pour ce faire, vous pouvez le calculer en fonction du taux d’amortissement linéaire et multiplié par le coefficient. En termes fiscaux, la réalisation de ce calcul permet d’amortir les immobilisations au début de l’utilisation des biens. Ce n’est pas obligatoire, mais peut être indispensable pour assurer le développement de votre société.